là où la montagne étouffe la grisaille
sous l’ardoise qui me toise
produit des heurs et des légendes
des quartiers incongrus
là où le brouillard se croise avec la rue qui se terre
portant avec les reins mon buste artisanal
depuis que le grand vent
– quête autrefois réservée aux adolescents
provocateurs aujourd’hui commis
public stable – s’est mis dans les plis
d’un obscur tâcheron
un instant j’ai cru au baiser qui m’a collé les yeux
* * *
aube débusquée
mes rêves sont le jour
d’un mur fendu