je t’écris sur la pierre
appuyé sur le bord
de ma fenêtre
je te rêve dans la pierre
par bouquets de cristaux
* * *
le livre entrouvert
sur ton corps dénudé
par la brise feuilleté
livre ses à-côtés
et l’après-midi dépouillé
retrouve l’odeur douce
d’un parfum de papier
* * *
nous longerons furtifs
les immeubles crédules
les murs aux multiples secrets
le boulevard sera vide
entre les voitures grouillantes
la ville ses odeurs
bientôt seront pliées
et soudain si légers
à nous croire envolés
nous foncerons vêtus
de nos seuls regards