la gare
la gare
détailla la nuit
dans les yeux de passage
recomposant l’espace sourd
d’un monde stagnant
le train détourna
les phases de la nuit
étonnées et promises
à n’être que souffrance
lente et souple
enfant encore
les yeux rougis
par les escarbilles
au premier arrêt
je descendis de mon âge