Croyance
Sur la ville patiente le ciel a la vie lente
Dieu dictateur à la moindre louange
toute errance se teint en apport de façade
du soleil un instant
le rayon partagé
Ce qui ne dure pas
est-ce aimer qui le donne
A genoux lutte démesurée
* * * * *
Les mots du ciel
De ces mots qui toujours ont tenu
les saisons dans les marques profondes
des tâches accomplies
du petit matin tendre à la dureté du soir
des rayons autonomes à la rougeur figée
de ces mots attentifs à l’aspect du rendu
dans les polis parfaits des pierres capturées
dont les reflets s’étendent au-delà la matière
de ces mots contenus directs et fermes
en un grand labeur on tendra le ciel
comptant chaque heure à l’abattage
et parfaisant le commun journalier
on tendra le ciel en une grande espérance